Ce pourrait être une nuit sans sommeil pour beaucoup de personnes. Les organisateurs, l’irréductible public, les journalistes, les photographes et les opérateurs télé. Et, avant tout, les amis et la famille de Franco Collé, que tous les pronostiques désignent comme vainqueur du Tor des Géants® 2017.
Pronostique facile pour le moment, compte tenu du grand avantage que l'athlète de la Val d'Aoste a sur son traqueur le plus direct, le basque Javier Dominguez Ledo à son tour suivis de plus en plus près par Oliviero Bosatelli, le vainqueur de l'année dernière.
Selon les estimations et selon les rythmes soutenus de la base-vie de Gressoney en avant, Collé devrait arriver au Refuge Frassati avant minuit, puis monter jusqu’au dernier col mythique, le Malatrà, (près de 3 mille mètres d’altitude).
De là, à la ligne d'arrivée de Courmayeur, “route en descente", avec beaucoup de fatigue accumulée mais aussi avec beaucoup d'adrénaline dans le corps.
Selon les comptes. Collé, pourrait arriver vers 4 heures du matin mercredi matin, quatre heures de moins que Iker Karrera, un autre athlète basque né en 1974, tout comme Dominguez (bon millésime l’année 1974!) Qui conserve encore le record de la course avec 70 heures et 4 minutes.
Si tout se passe comes les “tifosi” italiens espèrent, en raison de l'avantage de trois heures qu'il a sur l'athlète basque après avoir quitté la base vie d'Ollomond, "seulement” à 43 kilomètres de l'arrivée, Collé pourrait couronner son deuxième succès au Tor (en 2014, il avait gagné en 71 heures et 49 minutes). il s’agirait de la première fois qu'un athlète aurait remporté la victoire deux fois. Alors que la double victoire est déjà arrivée dans la catégorie féminine avec Anne Marie Gross (2010 et 2011) et Francesca Canepa (2012 et 2013), elle pourrait se répéter cette année Lisa Borzani, déjà gagnante l'année dernière et actuellement en tête avec 4 heures d'avantage sur l’espagnole Silvia Trigueros Garrote. Bref, Italie - Espagne cette année pourrait se terminer deux à zéro.
Nous avons délibérément utilisé le conditionnel, car le Tor nous à déjà enseigné que des choses inattendues peuvent survenir dans les dernières kilomètres.
La vraie victoire n'est sanctionnée que par le passage sous l'arc de l'arrivée.