Allez, juste pour le plaisir ! Par exemple, courir 1500 kilomètres au total, en cinq endroits différents dans la même année. Des lieux et courses - ou plus exactement des défis extrêmes - qui ne sont pas vraiment la porte à côté : Sri Lanka, Sahara, Gobi, Atacama, Antarctique. Des lieux désertiques, mais avec des caractéristiques très différentes les uns des autres. Des défis relevés jusqu’à présent par quelques coureurs qui se comptent sur les doigts d’une main. Franco Zomer pourrait être celui qui montre la voie à suivre (ou plutôt la voie suivie), la voie de la solidarité.
Zomer, ostéopathe et bien d’autres choses, né dans le Trentin et transplanté en Toscane (frappé par... un coup de foudre), a fait face à cette extraordinaire aventure afin de recueillir des fonds pour l’Association dont il est l’un des fondateurs et également président : les Maratonabili (les « Maratonables »).
Les amis du Tor connaissent bien Zomer ainsi que tous les acteurs et supporters de cette association (fondée en 2009), parce qu’ils ont toujours en première ligne au Tor des Géants®, mais ils sont aussi les stars de nombreux autres événements sportifs à travers l’Italie.
Pour cette aventure, l'inépuisable ostéopathe globe-trotter a eu besoin de sa tête et ses jambes, et surtout, de son cœur et de sa passion. Pour permettre à des athlètes spéciaux, c’est-à-dire à des jeunes en fauteuil roulant qui forment la plus grande équipe des Maratonabili, de participer à leur premier marathon international, et donc de vivre leur rêve. Mais également pour inviter d’autres coureur à avoir un objectif situé au-delà de la performance sportive : le partage, la solidarité.
Bref, cette aventure donne la chair de poule à Franco Zomer. Dans tous les sens, puisqu’il a également franchi pieds nus, sur la glace du pôle Sud, la ligne d’arrivée de la dernière course, l’Antarctique. Mais avec l’incontournable et volumineuse perruque rouge sur sa tête, celle que nous verrons à nouveau en première ligne du Tor des Géants® 2017.
Comme le veut la tradition. Parce que les Maratonabili ne s’arrêtent jamais.