Une nouvelle façon de découvrir la montagne
A partir de ceux qui au Tor aspirent à débouter (Ita Mariotto) à ceux, de l’autre coté, qui le Tor l’ont déguster jusqu’au bout dans toutes ses 5 éditions. Un « sénateur » donc. Massimo Collé, 53 ans, d’origines valdôtaines et résident jusqu’ ”au delà du confin”, à Chiaverano, dans les alentours d’Ivrea, en Piémont donc, il a un rendez-vous fixe avec le Tor dès sa première édition ; où il est arrivé au bout un peu égaré, comme tous, boitillant les cent derniers mètres.
« Bien qu’un briscard de la course, chaque fois est une émotion qui nait du débout », il nous raconte. “Pour les lieux, les gens, la passion et l’engagement des bénévoles, pour la nouvelle façon d’aller en montagne. Avant, pour aller par cols et sentiers, on devait rigoureusement partir tôt et rentrer tôt. Le Tor nous a appris que, avec l’indispensable préparation, la prudence et le bon sens, la montagne peut être fréquentée à quelconque heure, si on connait bien les rues et les refuges. Et que a la couché du soleil et pendant la nuit elle est plutôt fascinante ».
Franco Collé a gagné l’édition 2014, mais le cousin Massimo n’est pas resté trop à l’arrière; soixante et unième. « Je n’ai pas eu envie de fatiguer trop », il rappelle en souriant. Encore mieux pour lui en 2014, quand il avait conclu la compétition à la vingt quatrième place.
Massimo comment tu t’entraine au quotidien?
« Je vais en montagne dès que j’ai du temps et la collocation géographique du pays où j’habite est pour moi favorable. Parce-que il se trouve aux portes de la Vallée d’Aoste et avec les premières montées du haut Canavesan tout de suite à bout des doigts. Je ne fais pas des sessions spécifiques, je ne suis pas des tableaux, des schémas ou je m’occupe des particuliers techniques. Je sort de chez moi et je vais dès que j’en ai la possibilité et pendant tout le temps que j’ai à disposition.
Je fais du ski de randonnée jusqu’au printemps, après, dès qu’il y a plus de neige, je commence à me balader sur les sentiers en altitude. J’ai appris, dans le temps, à courir assez bien en descente et je n’ai pas de problèmes à rester dehors pendant la nuit, au contraire je m’amuse beaucoup. Il ne reste que faire « la distance », même s’il est évident qu’après, dans une ambiance de montagne comme les hautes voies de la Vallée d’Aoste, tout peux arriver. Dans l’attente du départ je cherche donc à utiliser tout le temps que j’ai à disposition. Par exemple, je travaille dans une banque et, s’il fait beau, souvent j’y vais en courant, à travers les sentiers. De chez moi ils sont que 24 km … Après je change d’habit, je m’habille en professionnel et je commence ma journée de travail comme sédentaire ».