Runner e abbassatrice Expo
« Comment je m’entraine pendant la semaine? Suivant mes clients pendant toute la journée ». Et voilà un vibrant éclat de rire. Quand même les weekends Laura Corti, conseillère financière, milanaise du plat pays des Navigli, les prends au sérieux. Très sérieux. Par exemple, cette conversation amicale s’est déroulée pendant qu’elle était en voiture sur le boulevard périphérique de Turin mais avec la tête déjà d’une autre part, à Les Deux Alpes, dans le département français de l’Isère, pour une deux jours d’intense entrainement en altitude. Et clairement avec tous les weekends successifs, jusqu’à septembre, déjà réservé à l’exploration des sentiers du Tor. « Surtout ceux que je pense j’irai parcourir la nuit. Au moins je vois le paysage et, surtout, où j’irai mettre les pieds, dans les passages les plus techniques et surtout en descente. Les descentes, à vrai dire, un peu me rend nerveuse, c’est là qu’on rencontre les vrais risques ».
Idées claires, grande conviction et énergie, celle de la femme des Navigli. Appréciée pas seulement par ceux qui la entourent, dans la vie personnelle comme dans le sport, mais aussi de ceux qui sont à la quête de personnage positifs pour lancer des messages autant positifs.
C’est ainsi que du 2014 Laura est même une des plus illustres ambassadrices de la grande exposition de Milan 2015, avec le projet We-Women for Expo, en collaboration avec le Ministère des Affaires Etranger et de la Fondation Mondadori.
« La nourriture c’est le thème général de Expo », rappelle Laura. « On voudrait lancer un message aux femmes de chaque Pays. La nourriture n’est pas seulement celle du corps mais celle aussi celle de l’intellect et de l’âme qui vont justement alimentés à travers la culture, la justice, la vie sociale et, regarde un peu, même à travers le sport. Surtout si on le fait avec fatigue et conscience ».
Curieux comment Laura est arrivée à la course. « An 2000, au Japon avec ses amis. On portait au toast et on écoutait les prévisions catastrophiques sur le nouveau millénaire, fin du monde comprise. Ainsi chacun, entre l’euphorie du moment et les craintes pour le futur, cherchait de dire des énormités plus grandes que les autres. Moi j’ai annoncé, tout à coup, sans y penser : « Je fêterais le nouvel millénaire faisant en octobre, mois de mon anniversaire, un marathon. Je l’ai dit, évidemment, parce-que j’étais certaine que le monde allait finir avant … ».
Elle ensuite l’a fait vraiment, le marathon, sans avoir avant couru même deux tour de piste ; parce-que quand Laura donne promesse … Quelque mois après la voilà « en vacance » dans le désert tunisien. En tente oui, mais celles réservées à l’hospitalisation nocturne des runners engagé dans une 100km. De là au successif Marathon des Sables, que de km en a 250, qu’est-ce-que vous voulez soit passé … Son premier endurance trail tout d’un souffle, l’UTMB, le voilà en 2006. Exactement l’an qui a été gagné par Marco Olmo. Double satisfaction.
De là, après, tout un courir en grandissant, et tant de montées en montagne, jusqu’au Kilimandjaro et juste sous l’Everest.
Du reste si une se fait la maison à La Thuile ce n’est pas pur rester à prendre le soleil sur les prées mais pour escalader, skier, randonner sur les arrêts, traversé les vallées, courir.
A Milan la profession à la chasse lui laisse vraiment peu de temps pour s’entrainer ; quelque aide, plus psychologique que pratique, le donne le tapis roulant qui tient à la maison. Mais Laura, facile à imaginer, a besoin d’air, d’espaces ouverts, d’horizon vastes, de rencontrer gents avec qui partager sa passion. Quoi, précisément, mieux que le Tor des Géants du prochain septembre ?
« Du jour qui m’ont confirmé la participation. Le Tor je le rêve la nuit. Je me voit là, j’imagine lieux, mouvements, fatigue et – pourquoi pas ? – félicité. Mon objectif principal ? Arriver. Mail il y en a un secondaire qui en réalité est plus important du primaire: arriver avec le sourire. Couper l’arrivée sera une énorme émotion pour un voyage d’aventure porté jusqu’au bout, pour une course solitaire e au même temps partagée avec tous ceux qui seront le long du parcours et pour qui sera à la maison à me supporter. Le temps d’arrivé ne m’intéresse pas, il m’a jamais intéressé. Moi le chronomètre je l’ai toujours regardé seulement pour contrôler la fatigue. Avec le Tor je voudrais y aller avec. Je ne peux certainement pas le dominer, mais non plus je veux qui soit lui à me dominer. Mon objectif est donc d’y faire bon ménage ».
Franco Faggiani